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Au départ, une grande sensibilité et fragilité artistiques. On se cherche, on se trouve, on se perd pour finir par mieux se retrouver. Une bulle. Une échappatoire artistique.
Des rencontres.

La première. Ray Charles, en 1995 au Paléo Festival. Un vrai déclic. Ce grand monsieur avec ses lunettes de soleil noires qui faisait danser la plaine de l’Asse. Et ses choristes qui donnaient toute leur âme pour rendre les chansons inoubliables. La musique allait me suivre. La musique serait ma compagne de vie. Puis, il y a eu le batteur de Louise Attack. Une approche rythmique et étonnamment mélodique. Je voulais battre la mesure. Je voulais tenir les reines. Le tempo.

Et l’aspect visuel, les gribouillages d’enfants. Les histoires retracées sur un simple bout de papier. Des couleurs vives. Ce monsieur, qui a croisé ma route, je n’avais que 17 ans : Roger Pfund. « On fait ce que l’on voit ».

On prend une page et on se lance. On dessine. On se laisse vivre. On se raconte des histoires auxquelles le soir on n’oserait pas penser. On se psychanalyse à notre façon. On écrit et on dessine.

Je me dévoile par des mots, des notes, des espaces, des temps de silence, des couleurs, des textures, des recherches.
J’ai envie de partager ce qui me fait me réjouir du matin au soir. Ces moments intenses où l’idée se nourrit, par les rencontres et les moments d’ennuis.